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Quand on a un grand cœur dans un monde qui ne veut pas voir

  • camillecommunicati8
  • 19 mai
  • 2 min de lecture

Vivre avec un cœur grand ouvert dans un monde qui glorifie la violence invisible, ce n’est pas poétique. C’est épuisant. Je suis hypersensible, hyper-empathique, et végétalienne. Et chaque repas partagé devient pour moi un véritable champ de bataille intérieur.


Quand je suis à table avec des gens qui mangent de la viande et s’extasient dessus comme on parlerait d’un bon vin, je ne vois pas une assiette. Je vois le corps d’un être sensible découpé, je ressens sa peur, sa douleur, son agonie. Comme si on mangeait mon meilleur ami devant moi… et qu’on trouvait ça “divin”.


Et quand j’ose à peine évoquer mon ressenti, je reçois des “Oh mais ne gâche pas notre plaisir” ou “Faut pas être extrême, c’est la vie”. Alors je me tais. J’avale mes larmes comme d’autres avalent leurs morceaux de souffrance sans y penser. Et ça me déchire un peu plus.


L’hyper-empathie – Ce don lourd à porter





Ce n’est pas une posture morale. C’est une souffrance réelle. Je ne choisis pas de ressentir ce que je ressens. C’est comme un sixième sens. Je ressens tout. Les vibrations d’un lieu, les silences des animaux qu’on n’entend plus, la tension dans un corps qui lutte. C’est parfois insupportable. Et pourtant, je ne voudrais pas être autrement.


Je ne demande pas que tout le monde devienne végéta(r)lien. Je demande de la conscience. De la curiosité. Un instant d’écoute. Parce que derrière chaque morceau, il y a une vie, une émotion, une peur qui n’a pas été entendue. Et quand on est éveillé, on ne peut plus l’ignorer.



Conclusion

À tous les hypersensibles qui se sentent seuls : vous n’êtes pas fous. À ceux qui ne comprennent pas encore : je vous tends la main. Et si un jour, à table, vous croisez quelqu’un comme moi… peut-être que vous ne verrez plus votre assiette tout à fait pareil.


 
 
 

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